Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

teenage kicks so hard to beat

Archives
16 octobre 2008

-13-

C'est reparti.

Je suis -encore- en période de désamour.

Publicité
14 octobre 2008

-12-

Un verre de bière et une cigarette du fond de mon lit. Le soleil et la douceur du temps par ma fenêtre ouverte. L’âcreté de la cigarette qui me fait tourner la tête par manque d’habitude, comme la première cigarette du matin à jeun pour les fumeurs. Je n’aime définitivement pas le goût. Mais tous ces éléments confondus ma rappellent mes soirées de jeunesse, vous savez.

L’alcool à flot, les conneries débitées, les langues des garçons qui se succèdent. Les lendemains de soirées de printemps, la tête à l’envers et l’estomac en vrac, mais le soleil et la chaleur, la sueur d’avoir trop dansé, trop bu, trop vomi, pas assez dormi.

Tout cela me revient en mémoire mais ne reviendra jamais. J’ai aimé cette époque de ma vie, fort, j’ai pris tout ce que la liberté d’être enfin autorisée à vivre m’offrait, jusqu’à en dépasser les limites parfois, jusqu’à me perdre pour de pauvres types qui n’en valaient pas la peine et qui n’ont fait que détruire encore plus le peu de self-esteem que j’avais.

Cela ne reviendra pas car j’ai grandi, le goût de l’alcool n’est plus aussi agréable à mon palais, les lendemains de cuite ne me ravissent plus et m’insupportent même ; je n’aime plus perdre du temps si précieux à cuver dans mon lit en maudissant mon mal de crâne et en jurant que demain, promis, j’arrête.

Et puis le printemps, ses odeurs, sa douceur, le baume qu’il met sur mon âme et mon esprit déprimés, cette année je ne le connaîtrai pas. Ou différemment, dans un pays étranger, si près mais si lointain, du moins je l’espère. Je pars, quelques mois, pour tout quitter ici. Ces souvenirs, ces cigarettes, ces verres, ces personnes, dont certaines me manqueront cruellement ; mais me verront revenir guérie. Du moins, je l’espère.

12 octobre 2008

-11-

J'ai passé une des meilleures soirées de ma (jeune) vie hier. C'était juste ENORME, pour faire simple. C'était une ambiance de ouf, des rires, du déchaînement, bref, parfait. J'étais bien, j'me sentais bien.

Pourtant j'suis allée aux toilettes et avec mon épingle à nourrice j'ai recommencé. J'l'avais pas fait depuis ... très très longtemps. Mais hier j'en avais besoin. Ce soir aussi, mais ça attendra demain. Demain j'l'aisserai tomber l'épingle qui fait rien pratiquement, pour retrouver ma lame de rasoir. Je vais bien, j'ai aucune envie de me suicider, merci bien, mais seulement de me faire mal. De faire mal à mon corps plus précisément, pour le mutiler, parce que je le hais tellement, que je veux le changer.

Parce que j'en ai marre qu'on me prenne pour une conne, j'en ai marre de ne pas pouvoir me voir dans une glace sans hair ce que je regarde, j'en ai marre de hair ce que je suis, physiquement et mentalement.

A part ça, ça va.

3 août 2008

-10- Always gonna love you

J'essaie de faire genre depuis le début avec des titres tirés de chansons qui auraient rapport avec ce que je raconte, mais en fait c'est du bluff. Je prends le titre de la chanson que j'écoute au moment M et hop ça me donne un titre. J'suis pas douée en titres, comme j'suis pas douée pour commencer un article et tenir un blog (j'suis pas douée pour grand chose en fait).

Je voudrais effacer l'article précédent, mais j'vais pas le faire. Pourtant l'ambiance de ces derniers temps devrait me pousser à le faire. Je suis dans une phase tout-va-bien-je-l'aime-c'est-l'homme-de-ma-vie. Bon ça, j'en suis persuadée à 90% depuis un bon moment, maintenant j'en suis sûre à 110%, c'est juste une légère évolution qui me fait affirmer haut et fort sans mentir que non je ne pourrai pas le tromper même si un jour je me retrouvais face à Roger Federer/Heath Ledger (il est mort je sais mais laissez-moi je ne suis pas encore tout à fait remise)/Quentin Tarantino ou autre Bruce Springsteen. Même le Dieu des Dieux, le sacro saint, le divin James Dean (époque A l'Est d'Eden of course, pas tout décomposé comme il doit l'être maintenant) ne saurait me faire flancher. Tout ça pour dire que je pars sereine pour quelques mois à l'étranger l'année prochaine. Notre relation tiendra, nous nous marierons et adopterons chien et enfants. En fait, ce n'est pas l'amour que je lui porte que je remets en cause dans le fait de ne pas vouloir effacer cet article. C'est juste qu'en fait, là, je suis dans une période up si je peux me permettre. Up étant le contraire de Down. Je pense que là c'est tout de suite plus clair.

En gros, depuis quelques années, je pense, au vu de toutes les preuves irréfutables qui se tiennent devant moi, être dépressive, ou pas loin. J'ai donc des périodes de up très hautes, parfois frôlant l'euphorie, mais également des périodes de down très basses, périodes dans lesquelles je me sens moins que rien, pas aimable, inintéressante, particulièrement moche et grosse, bref, une vraie sous merde quoi. Disons que les quelques jours de vacances avec lui où j'ai pris conscience, une fois de plus, que je n'étais pas une "merveille" à ses yeux, m'ont plongé dans un état de dépression terrible. Puis j'ai repris du poil de la bête, comme ça, d'un coup. Je me suis dit que finalement il m'aime et blablabla. Mais le plus important c'est surtout la force des sentiments que moi j'ai pour lui. Découverte de sentiments -partagés- qui me fait finalement me sentir bien. Et tant pis si je ne suis pas une déesse à ses yeux, d'une il est vrai que je dois déjà faire quelques efforts de moi-même pour m'arranger, et de deux je me dis que si cela continue à autant me faire souffrir, il y aura bien un type quelque part qui saura me montrer que oui je suis belle superbe intelligente et tout et tout. Oui je sais c'est puéril comme réaction. Mais disons que ça a la qualité de me remonter le moral - au moins pendant quelques minutes.

23 juillet 2008

-9-

Alors ça sera comme ça toute notre vie. Il continuera à regarder les autres filles avec ce regard, pas celui du chien en chaleur, mais celui du type ébloui par la beauté des filles, ce regard qu'il n'a jamais eu pour moi, et qu'il n'aura jamais pour moi. Moi, il me réserve le regard du poisson rouge sans cerveau, morne, mort, ou alors parfois celui de l'abruti quand il a envie de baiser.

Est-ce ma faute? la réponse est sûrement oui, après tout, je n'ai qu'à être belle. Mais il ne veut pas comprendre : il m'aime, vraiment, et ça je le sais, et pour lui ça devrait me suffire. Seulement, on a "que" 22 ans. Je me dis que si à 22 ans je ne suis pas capable de susciter ce regard chez lui, alors on perd notre temps. Tous les deux. Lui il mérite une fille qui l'éblouira et moi je mérite un garçon que j'éblouirai. Dans ces moments je me sens si laide, si grosse, si inintéressante. A l'intérieur de moi ça bouillonne, mais je ne peux rien faire : je ne peux pas hurler, je ne peux pas pleurer, je ne peux pas me jeter sous un train. L'idée réconfortante de me passer une lame de rasoir sur la peau m'obsède, mais je n'ai plus 16 ans, ni même 18, je suis capable de passer à autre chose. Même si je sais que ça serait l'unique chose à me réconforter. Alors je languis de ce moment où je partirai, du mois de février où je serai dans un autre pays et loin d'ici, de lui et peut être qu'à ce moment là je ne me prendrai plus autant la tête et j'aurai ma vie à moi, indépendante de lui. Me détacher de lui, c'est tout ce que je souhaite. 

Publicité
15 juillet 2008

-8- Again

Je me réveille au bord du gouffre. Si je bouge je tombe. Il prend toute la place, j'ai pas de place pour poser mes bras. Un canapé pour deux, c'est trop petit. Et ça tourne vite dans ma tête. Je me demande suis-je

a) encore bourrée? b) encore défoncée? c) les deux?

les deux, probablement. Ca tourne vite dans ma tête, y'a des phrases qui se forment, cohérentes, sans que j'y sois pour quelque chose. J'ai mal au crâne, en bonne migraineuse j'me dis que les excès se paieront tôt ou tard. Même pas, il a suffit d'un peu de courage et d'un doliprane 1000 pour que je sois en forme (relative) pour la journée et me permettre assez de force pour : un grec, une heure et demi de nintendo ds, une douche, deux orgasmes, des conneries à la télé, une douche encore.

Et pour repartir de plus belle le soir avec une patisserie spéciale ou parfois le chocolat avait juste un goût acide de shit. Je m'endors, me réveille pour les moments les plus marquants de l'Exorciste et me rendors pour de bon.

Le matin et ma micro crise d'angoisse, des phrases qui se forment toutes seules dans ma tête encore une fois, seulement cette fois avec le coeur qui bat et la sensation que rien n'ira, la peur, la peur, la peur et puis lui qui me rassure rien qu'en mettant sa main sur ma hanche et en me parlant "non ça ne durera pas longtemps" et non ça n'a pas duré longtemps.

vlcsnap_131514

8 juillet 2008

-7- 28 days later again

Finalement ces derniers temps je l'ai trouvé plutôt à mon goût. Il a été drôle, attentionné, m'a fait à manger et n'a pas ralé quand il m'a vu engloutir pas loin de 700 grammes de M'ms, il n'a pas râlé quand j'ai été de mauvaise humeur le matin au réveil, il n'a pas râlé quand je lui ai fait subir secret story plus belle la vie et l'amour est dans le pré, il n'a pas râlé tout court alors que moi j'suis arrivée et je me suis posée en princesse.

Je persiste cependant à croire qu'il pourrait y avoir du mieux. Que mon idéal romantique n'est pas aussi démesuré que ça. Seulement, je sais pertinemment qu'il ne sera jamais capable de répondre à cet idéal.

Mais l'important est sûrement le fait que

je l'aime

16 juin 2008

-6- 28 days later

Définitivement, je ne peux pas boire mon thé et manger mon chausson aux pommes devant 28 jours plus tard, aussi appétissant Cillian Murphy soit-il.

16 juin 2008

-3- The Wings

The Wings et toute la b.o de Brokeback Mountain. Ces quelques notes qui durent 2 minutes 30 maximum. Ce film, cette musique, ces paysages, ces acteurs.

vlcsnap_244774  cette image.

11 juin 2008

-2,5- Interlude

Et puis moi j'vais y penser toute la nuit, j'vais essayer de me plonger dans les Nourritures terrestres mais la beauté des mots de Gide me fera trop mal, alors j'regarderai une série débile pour m'anesthésier mais même là j'arriverai à trouver des actions que j'aimerais qu'on vive tous les deux. Alors demain je passerai une journée inutile.

Et lui pendant ce temps-là il vivra tranquillement. Il m'enverra un texto plein de banalités, ou alors il viendra me dire bonjour l'air de rien sur msn. Et moi j'aurai pas le courage de relancer la conversation, ou alors je le ferai, mais de la manière agressive qui me caractérise et ça partira en cacahouètes. Alors je me sentirai couplable parce qu'il est encore en examens et pas moi, et je lui enverrai un texto gentil en lui disant que je l'aime et que c'est débile de s'engueuler pour ça. C'est débile oui mais à moi ça me tient à coeur.

Mais si ça s'arrêtait, qui serait là pour tuer les araignées?

Publicité
1 2 > >>
teenage kicks so hard to beat
Publicité
Publicité